Ecoutons Jeanne nous parler du Moulin à Foulon …

Au 19 ième siècle , dans le village on élevait 

des bêtes à laine principalement 

des brebis  🐑

que l’on tondait pour en récupérer la laine.

Pour arriver à filer et à lier les poils, les villageois (es), avec leurs outils rudimentaires, incorporaient un élément gras notamment du suif pour un résultat irrégulier et gras.

A partir du fil produit dans ces conditions on réalisait un tissu imparfait, gras et rêche.

Il était alors nécessaire de le dégraisser par incorporation d’argile smectique et de l’assouplir par le battement intensif des maillets du moulin à foulon.

….   Le ruisseau 

qui traverse le village et qui alimente ce moulin résulte d’une déviation faite par l’homme en 1232, c’est le noble Xatbert de Barbaira, seigneur du chateau de Ralleu, qui inféode (concède) l’eau qui vient de Caudiès, à Gérard Viader de Villefranche, pour un moulin sis au térritoire d’Ayguatébia.

La prise d’eau se fait naturellement par gravité en aval du petit pont enjambant le ruisseau de Caudiés.

Il est busé pour pouvoir lui faire franchir le versant naturel de Railleu et l’amener sur la vallée descendant à Ayguatébia au niveau du col de Jouel.

Son débit peut être maitrisé par une vanne située au niveau cette déviation; ce qui peut le faire considérer comme un « canal ».

L’histoire de la reconstruction récente du moulin est à lire

sur le site des « moulins de France » …

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